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O
comme...
OLIVIER RAMEAU
(Créé
en 1968)
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A
propos de... la création d'Olivier
Rameau.
(542 Ko)
Le 6 juin 1995, à Neuilly sur Seine.
©Benoît Mouchart
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Clercs
de notaire à Austère-la-Revêche, Olivier Rameau et Monsieur Pertinent
quittent un jour, sans s'en douter, le monde-où-l'on-s'ennuie pour Rêverose,
pays de tous les possibles. L'optimisme et la bonne humeur sont les lois
inviolables de ce monde enchanteur où le surnaturel appartient au quotidien.
Qu'ils soient des êtres humains, des animaux ou des objets, les habitants
d'Hallucinaville — capitale et intérêt de Rêverose — l'acceptent sans
jamais s'étonner, tant le non-sens parait être la seule logique de ce
monde paradisiaque, uniquement gouverné par la fantaisie et l'imagination.
Greg
: «Il y a dans cette série une libération de tous les tabous : Rêverose
est un univers de gourmandise et de paresse où les péchés capitaux sont
sublimés pour devenir des vertus. Quel monde agréable ! Heureusement qu'il
s'y passe de temps en temps des choses désagréables pour les héros, sinon
je n'aurais rien à raconter !»
© P&T Productions
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En
dehors d'Olivier Rameau, un grand nombre de personnages hauts en couleurs
sont présents dans chacune des aventures : les Ziroboudons, le lion Majestor,
l'épouvantail Pazunbrin, le Grand-Pas-Sage, la Dompteuse, la Ballerine,
le Nain de jardin et surtout la ravissante Colombe Tiredaile, qui devient
très vite la compagne d'Olivier Rameau. Si Lewis Carroll écrivit Alice
au pays des merveilles pour distraire une petite fille de onze ans,
Greg, lui, créa Olivier Rameau pour faire rêver ses propres enfants...
Greg
: «Si j'avais été un homme d'affaires du début du siècle, Olivier Rameau aurait
été ma danseuse... Je me faisais vraiment plaisir en écrivant les histoires
de cette série, mais ce n'était pas très commercial. Le côté poésie gentille
n'a jamais été à la mode en bande dessinée.»
Faisant
preuve d'une candeur qu'on lui connaissait peu jusqu'alors, Greg signe
là, sans jamais pour autant sombrer dans la niaiserie, une série fantaisiste
et joyeuse, parfois teintée d'une ironie souriante. Certains
albums sont, au-delà du merveilleux, de véritables petites paraboles.
Ainsi, Le grand voyage en Absurdie est une évidente charge antimilitariste.
Par son dessin énergique et expressif, Dany a parfaitement réussi
à installer le climat onirique de ce monde de gentillesse et de poésie,
de parterres fleuris et de sucreries, d'animaux féeriques et d'architectures
alambiquées. |
© P&T Productions
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La
série, qui a fêté en 1998 ses trente ans d'existence, est actuellement
rééditée par P&T Productions. Un nouvel album était en préparation
au moment du décès de Greg : Les
Disparus
du Bayou-Plalah. Dany, en hommage à son scénariste, envisage de terminer
seul cette histoire.
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