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I comme...
INTERNATIONAL
PRESS
(1956-1965)
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A
propos de... International
Press
(556 Ko)
Le 19 mars 1997, à Neuilly sur Seine.
©Benoît Mouchart
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S'inspirant
du système américain des «Syndicates», Georges Troisfontaines et son beau-frère
Yvan Chéron créèrent respectivement la World Press et l'International
Press. C'est dans cette seconde agence de presse que Greg trouva du travail
en 1956.
Greg
: «Cette agence vendait des pages «clé sur porte» aux quotidiens. Chaque
jour, le matin, j'écrivais une page consacrée à l'automobile, la décoration
du logis ou la mode. Ces pages étaient vendues aussi bien en Belgique
francophone qu'en Belgique néerlandophone, après traduction. J'interviewais
aussi des personnalités sans quitter mon bureau. C'était de la compilation
: j'inventais des rencontres imaginaires mais crédibles. L'après-midi,
je changeais de bureau dans la même pièce et je passais au secteur enfantin.
On m'a d'abord prié d'écrire des scénarios et d'inventer des gags. Je
ne suis devenu dessinateur que parce que, mal payés, les dessinateurs
fichaient le camp les uns après les autres.

De gauche à droite : le poulet Fifi, M/ Dog et M.
Chat
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C'est
ainsi qu'il devint, après Charlier, le scénariste de Tiger
Joe, mais aussi, après Hubinon, le dessinateur du jeune et malin
poulet Fifi. Il succèda également
à René Goscinny et Albert Uderzo qui, avant d'être renvoyés, étaient
les auteurs de la vedette de Junior
: Luc Junior. Pour l'International
Press, Greg dessina aussi les aventures réalistes du lieutenant de l'U.S.
Air Force Randy Riffle,
les exploits ménagers des petites Fleurette
et Minouche, le western humoristique
Bronco et Pepito, sans oublier
Toutsy, Criquet et Bison
et Ouistiti ! En fait, même s'il n'en avait pas officiellement le
titre, Greg devint peu à peu le rédacteur en chef de Junior
et de Récréation, suppléments
pour la jeunesse de La Libre Belgique
et de La Dernière Heure.
Randy Riffle
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De gauche à droite
: Pr Kubik,
M. Laplaque et Luc Junior
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Greg
: «Je tombais une page par jour dans le meilleur des cas. En fait, le
plus souvent, les délais imposés étaient beaucoup plus courts et je
ne disposais que de quelques heures pour imaginer et dessiner...»
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